Voiture 2025 : Quelle marque ne sera plus produite ?

La liste des modèles automobiles supprimés en 2025 vient d’être communiquée par plusieurs groupes industriels. Certains véhicules, pourtant lancés il y a moins de cinq ans, figureront parmi les disparus. Plusieurs constructeurs remplacent leurs gammes thermiques par des plateformes 100 % électriques, alors que des marques historiques vont totalement disparaître du catalogue européen.

Des stratégies de repositionnement, motivées par la réglementation sur les émissions et la rentabilité, imposent une restructuration rapide. Ce mouvement accélère la transition vers de nouveaux modèles, mais provoque la disparition inattendue de certains noms jusqu’ici jugés incontournables.

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2025, une année charnière pour l’industrie automobile : entre ruptures et renouveaux

L’année 2025 ne ressemble à aucune autre pour l’automobile. Les constructeurs n’ont plus le choix : il faut s’aligner, se transformer, parfois même jeter à la corbeille des modèles à peine nés. Les règles du jeu changent sous la pression des institutions européennes, qui imposent la norme GSR 2, synonyme de sécurité accrue et de lutte acharnée contre la pollution. Désormais, chaque voiture qui sort d’usine doit embarquer caméras, systèmes de freinage d’urgence et aides à la conduite sophistiquées. Résultat ? Des légendes comme la Toyota GR86, la Fiat 500 Hybrid ou encore les Porsche 718 et Macan tirent leur révérence sur le Vieux Continent.

L’impulsion ne vient pas que des lois : les politiques publiques accélèrent le passage à l’électrique. Bonus à l’achat, multiplication des bornes de recharge, campagnes en faveur de l’écomobilité… Les gouvernements européens déroulent le tapis rouge aux nouvelles technologies, tout en refermant la porte sur les modèles thermiques classiques. La hiérarchie des segments se remodèle : les SUV prennent la tête, les berlines cèdent du terrain, et les gammes se réduisent à l’essentiel.

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Voici les principaux leviers de cette mutation brutale et les réalités auxquelles les constructeurs doivent faire face :

• Réglementations européennes : renforcement des normes antipollution, généralisation des équipements de sécurité.
• Marché automobile : montée en puissance des véhicules électriques, abandon des modèles emblématiques non conformes.
• Bonus écologique : levier d’achat qui favorise l’électromobilité en France et dans toute l’Europe.

Ce basculement ne se limite pas à un jeu de chaises musicales. Il redéfinit le paysage, pousse les constructeurs à revoir en profondeur leur catalogue pour éviter la sortie de route. 2025, c’est la scène d’un grand renouvellement où chaque marque tente de trouver sa place, quitte à sacrifier ses classiques pour survivre.

Quelles marques et quels modèles tirent leur révérence après 2025 ?

Les annonces s’enchaînent, implacables. Le couperet tombe sur des modèles qui, hier encore, semblaient indéboulonnables. Jaguar fait table rase : plus de XE, plus de XF, la F-Type quitte le circuit, et même la I-Pace, pourtant pionnière sur l’électrique, s’apprête à laisser la place à une nouvelle génération. C’est un virage net, assumé.

Du côté du Japon, Nissan fait ses adieux à la GT-R, monument de la performance, mais aussi à la Leaf, pionnière de l’électrique grand public, promise à une mue totale. Chez Toyota, la pression réglementaire a eu raison de la GR86, de la Supra quatre cylindres et de la Venza, rayées du catalogue dès l’an prochain.

Les constructeurs italiens ne sont pas épargnés. Maserati enterre la Ghibli, le Levante et la Quattroporte, tandis qu’Alfa Romeo renonce à ses déclinaisons Quadrifoglio, réputées pour leur tempérament. Sous l’effet conjugué des normes et de la recherche de rentabilité, ces modèles quittent discrètement la scène.

Côté français, la vague touche Renault, qui met fin à la Twingo, à la Zoé et à la Clio V. Peugeot stoppe la 508, DS Automobiles la DS 9, Alpine la fameuse A110. La liste ne s’arrête pas là : Mini Clubman, Mazda 2, Mercedes Classe B, Porsche 718 Boxster et Cayman sont balayés par la réorganisation des gammes.

Pour mieux comprendre la portée de ce mouvement, voici les catégories les plus touchées :

• Modèles sportifs : GT-R, F-Type, Supra, 718 Cayman… Un pan du mythe s’éteint.
• Petites citadines : Twingo, Mini Clubman, Mazda 2… Place à l’électrique ou à la disparition.
• Berlines et familiales : 508, DS 9, Ghibli, Clio V… La demande et la réglementation font la loi.

Les constructeurs n’ont pas le luxe de l’hésitation. La réglementation, la montée en puissance de l’électrique et la recherche de rentabilité dictent un tri sans concession. Même les icônes passent à la trappe lorsque la rentabilité ou la conformité ne sont plus au rendez-vous.

Nouveaux venus : les modèles et concepts marquants attendus en 2025

Si certains modèles disparaissent, 2025 s’annonce surtout comme une rampe de lancement pour une nouvelle génération de véhicules électriques et hybrides. Renault, par exemple, prépare le retour d’une légende avec la Renault 5 E-Tech, tandis que le Scénic E-Tech, déjà récompensé, promet de séduire un public large. Alpine, fidèle à son esprit sportif, mise tout sur l’électrique avec l’A290 et l’A390, deux compactes qui visent à dynamiser la marque.

Chez Volkswagen, la stratégie est claire : rendre la voiture électrique accessible. L’ID.2 se veut pragmatique et abordable, tandis que la prochaine génération du T-Roc entend conforter la position du constructeur sur le créneau des SUV compacts. Peugeot et Renault, eux aussi, affinent leurs gammes électriques et hybrides pour s’imposer dans le quotidien des familles et des urbains.

La course à l’innovation ne ralentit pas. De nouveaux modèles, parfois très attendus, s’apprêtent à marquer 2025 :

• Jaguar prépare son virage avec la Type 00, nouveau vaisseau amiral 100 % électrique.
• Nissan remplace la Leaf par un crossover électrique de troisième génération, plus ambitieux.
• Porsche lance la Boxster électrique, symbole du mariage entre performance et électrification.
• La Ferrari électrique et la Bugatti Tourbillon marquent l’entrée des constructeurs de prestige dans la course à la décarbonation.

Les citadines électriques gagnent aussi du terrain : Fiat Grande Panda, Cupra Raval, Lancia Ypsilon s’ajoutent à la liste, tandis qu’en Asie, Kia lance l’EV4, Honda ressuscite la Prelude et Mazda propose une 2 Hybrid, sœur technique de la Toyota Yaris. Les avancées sur les batteries se multiplient, les autonomies s’améliorent, les écrans tactiles deviennent omniprésents dans les habitacles.

Le marché se transforme : les concepts audacieux côtoient les modèles de série, l’électrique s’impose comme la nouvelle norme, sans renoncer à la diversité et à la créativité.

Vers quelles tendances se dirige le marché automobile face à ces bouleversements ?

Le secteur ne temporise plus. Sur le marché européen, l’électrification s’impose à un rythme inédit. La norme GSR 2, les exigences environnementales et la sécurité active redéfinissent l’automobile. À mesure que les modèles thermiques tirent leur révérence, les SUV compacts et les crossovers électriques s’installent durablement dans les rues et les parkings.

Les gouvernements, eux, posent les rails : aides à l’achat, bonus écologique, développement accéléré du réseau de bornes de recharge. Pour de nombreux acheteurs, la voiture électrique ou hybride devient presque un passage obligé, à défaut de trouver encore une version thermique à la hauteur de leurs attentes. Les constructeurs rationalisent, réduisent le nombre de versions, multiplient les innovations technologiques. L’offre se resserre, mais elle gagne en sophistication.

En 2025, le paysage auto prend une tournure résolument urbaine et connectée. Les berlines traditionnelles se raréfient, reléguées au rang de souvenirs pour passionnés, tandis que le SUV électrique s’impose comme le symbole de la nouvelle mobilité. Reste à savoir quels modèles écriront leur histoire dans ce monde en pleine mutation, et lesquels ne seront bientôt plus que des images dans les catalogues d’archives.